Bruno, un résident de la banlieue parisienne, a récemment remporté une bataille juridique contre le voyagiste Lastminute.com suite à un vol désastreusement retardé de Paris à Djerba. Initialement prévu pour décoller à 11h45, l’avion n’a finalement décollé qu’à 19h45, provoquant un retard de huit heures et privant ainsi Bruno, sa famille et lui-même, d’une journée complète de leur séjour de vacances bien mérité.
Malgré les efforts initiaux de Bruno pour résoudre le problème de manière amiable, Lastminute.com a refusé de prendre la responsabilité directe du retard, se décrivant comme un simple intermédiaire entre le passager et les fournisseurs de services de voyage. Déterminé à faire valoir ses droits, Bruno a porté l’affaire devant le tribunal judiciaire de Paris, invoquant l’article L. 211-16 du Code du tourisme français, qui impose au voyagiste la responsabilité directe de l’exécution des services touristiques vendus, qu’ils soient réalisés par lui-même ou par des tiers.
Le 9 juillet 2024, la décision du tribunal a été rendue en faveur de Bruno, lui accordant une indemnisation totale de 2 000 euros pour compenser les désagréments subis par lui, sa femme et leurs trois enfants. Cette affaire met en lumière l’importance pour les passagers de connaître leurs droits en cas de retards prolongés, ainsi que la nécessité pour les voyagistes de respecter strictement les obligations légales en matière de services touristiques.
Source : actu.fr