Il est des distinctions qui dépassent la simple reconnaissance d’un engagement : elles marquent un tournant, un signal fort envoyé à tout un secteur. En recevant le Prix spécial du jury, Opération RSE de l’année aux Tunisia MICE Awards 2025, l’Iberostar Waves Mehari Djerba s’impose comme un modèle incontournable du tourisme responsable en Tunisie. À sa tête, ANIS CHEMLI, un directeur visionnaire qui, loin des discours convenus, transforme l’hospitalité en une force de changement.
Dans un monde où la responsabilité sociale des entreprises est trop souvent un argument marketing, l’Iberostar Waves Mehari Djerba prend le contrepied de la tendance. Ici, la durabilité n’est pas une ligne dans un rapport annuel, mais une réalité palpable, une philosophie appliquée à chaque étage, chaque service, chaque interaction.
L’hôtel s’est ainsi engagé dans une politique zéro plastique, remplaçant bouteilles, pailles et emballages par des alternatives durables. L’optimisation énergétique et hydrique ne relève pas d’une simple réduction des coûts, mais d’une volonté assumée de minimiser l’empreinte environnementale de l’établissement. La gastronomie, quant à elle, valorise les circuits courts et le terroir local, offrant aux visiteurs une immersion dans l’authenticité djerbienne tout en soutenant les producteurs de l’île. Mais la RSE ne se limite pas à l’écologie : l’hôtel met un point d’honneur à former et insérer professionnellement les jeunes talents locaux, prouvant que l’hôtellerie peut être un moteur de développement socio-économique et non un simple consommateur de ressources.
Dans un secteur encore marqué par l’héritage d’un tourisme de masse, l’Iberostar Waves Mehari Djerba trace une voie inédite, démontrant qu’il est possible d’allier excellence hôtelière et responsabilité sociétale. Ce prix ne récompense pas une simple initiative, mais une vision à long terme, un engagement profond qui place l’établissement en tête de file d’une nouvelle génération d’hôtels tunisiens. Car si la transition écologique est une nécessité mondiale, elle est un impératif absolu pour le tourisme tunisien, dont la richesse repose sur un littoral fragile et un patrimoine naturel exceptionnel. L’exemple de l’Iberostar Waves Mehari Djerba prouve qu’un autre modèle est possible : un tourisme qui ne se contente pas d’accueillir, mais qui protège, qui éduque, qui inspire.
Un prix, et après ? Interrogé sur cette distinction, Anis Chemli refuse toute autosatisfaction : « Ce prix est une étape, pas une finalité. Nous avons encore tant à accomplir, tant à améliorer. Mais une chose est sûre : nous ne ferons jamais marche arrière. » Une détermination qui, on l’espère, inspirera d’autres établissements à suivre cette trajectoire vertueuse. Car si l’avenir du tourisme tunisien doit s’écrire, c’est sans doute avec ce type d’initiatives qu’il prendra tout son sens.