Djerba, carrefour mondial des sciences végétales : Le SIPAM-7 trace l’avenir de la biodiversité et de l’innovation durable
C’est dans l’écrin sweety de l’Hôtel Djerba Resort que s’est ouverte, ce vendredi 11 avril 2025, la 7ᵉ édition du Symposium International sur les Plantes Médicinales et Aromatiques (SIPAM-7). Durant quatre jours, l’île de Djerba devient le carrefour d’une réflexion mondiale sur les usages durables du végétal, à la croisée de la science, de la santé, de l’environnement et de l’innovation industrielle.
L’événement, organisé par l’Institut des Zones Arides à Médenine et marqué par la présence de Son Excellence le Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche ainsi que celle du Gouverneur de Médenine, a rassemblé dès la première journée une diversité exceptionnelle de chercheurs, experts, institutions et délégations scientifiques issues de plusieurs continents. Un signe fort de la reconnaissance internationale dont jouit aujourd’hui le savoir-faire régional en matière de biodiversité et de pharmacopée naturelle.
Au cœur des débats : la valorisation des plantes médicinales et aromatiques, leur rôle dans les politiques de santé publique, les enjeux de conservation des ressources phytogénétiques, ou encore les dernières avancées en biotechnologie végétale. Les keynotes se sont succédé sur des sujets de pointe allant de la nanotechnologie appliquée à la phytoremédiation jusqu’à l’usage des microalgues en cosméceutique.
Plus qu’un simple congrès scientifique, le SIPAM-7 s’affirme comme une plateforme stratégique où se tissent des liens entre recherche fondamentale, acteurs industriels, décideurs politiques et porteurs de projets issus des pays du Sud comme du Nord. Le choix de Djerba pour cette édition n’est pas anodin : à la fois laboratoire vivant de biodiversité et terre d’hospitalité, l’île incarne une vision harmonieuse entre patrimoine naturel et innovation durable.
À travers conférences, panels, workshops et sessions posters, le programme s’annonce dense et prometteur. Et si l’enjeu est d’abord scientifique, il est aussi éminemment politique : penser, dès aujourd’hui, les modèles de demain où les plantes, longtemps reléguées aux marges du développement, réintègrent pleinement notre avenir commun.